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co-écrit et réalisé par CéLINE SALETTE

NIKI

à l'affiche une seule semaine

du 23 au 29 octobre

avec  Charlotte Le Bon, John Robinson, Damien Bonnard...
France - 2024 - 1h38

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Niki de Saint Phalle ce sont bien sûr des œuvres monumentales : on pense à ses célèbres Nanas colorées, aux moult rétrospectives qui voyagent à travers le monde, de musée en musée. Mais ce qui intéresse ici Céline Sallette pour son premier long-métrage, c’est justement l’histoire avant l’histoire. Comment une jolie poupée ancienne mannequin, une jeune mère de famille issue de l’aristocratie va devenir une des artistes les plus puissantes de son siècle ?
1952, Niki s’est installée en France avec son mari et sa fille loin d’une Amérique et d’une famille étouffantes. Mais malgré la distance, Niki se voit régulièrement ébranlée par des réminiscences de son enfance qui envahissent ses pensées. Depuis l’enfer qu’elle va découvrir, Niki trouvera dans l’art une arme pour se libérer.
Niki, incarnée avec délicatesse et conviction par une incroyable Charlotte Le Bon, est une femme inspirée et inspirante à l’équilibre psychologique et émotionnel fragile. L’actrice, magnifique et vibrante, est de tous les plans, changeante, écorchée, vive et créative, elle rend palpable la force créatrice de Niki, tout en la jouant meurtrie, insaisissable, impulsive.
Quelques années avant les fameuses Nanas, c’est presque par effraction, de façon spectaculaire, explosive et colorée que Niki s’imposera dans le monde de l’art. Ce dimanche 12 février 1961, armée d’un 22 long rifle Niki de Saint Phalle tire sur un tableau recouvert de plâtre, derrière lequel elle a collé des poches remplies de peinture. Bang ! Elle fait mouche et la toile pleure. Un geste artistique, féministe, radical. Le film montre, sur une période de presque dix ans entre 1952 et 1961, le chemin qu’il aura fallu parcourir pour en arriver là, pour que Niki Matthews devienne Niki de Saint Phalle. Un film lumineux, sensible et cathartique.

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