Les enfants vont bien

C'est le début des vacances d'été. Accompagnée de ses deux jeunes enfants Gaspard et Margaux, Suzanne débarque sans prévenir chez sa sœur Jeanne. Celle-ci est prise au dépourvu, la vie les a éloignées l'une de l'autre et elles ne se sont pas vues depuis longtemps. Le lendemain, au réveil, Suzanne a disparu, laissant juste un mot... et Gaspard et Margaux.
Après Toni, en famille, le jeune Nathan Ambrosioni (vingt-six ans et déjà son troisième long-métrage !) nous séduit à nouveau : sa maîtrise, sa maturité, sa justesse et sa sensibilité, tout ici nous épate ! Hanté par la notion de “disparition volontaire”, il a décidé d'en faire le point de départ de cette histoire, non pour tenter d'expliquer le choix de celles et ceux qui s'évaporent, mais pour regarder celles et ceux qui restent.
Par la finesse de l'écriture et de l'interprétation des comédien·nes, Les Enfants vont bien dépasse son sujet initial pour aborder avec tendresse la complexité des relations familiales. Avec simplicité, il touche à l'essentiel : l'émotion.